Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un dimanche, vers 19 h, un feu se déclare dans un garage automobile de 2 100 m². L’incendie concerne la concession et les ateliers de l’établissement. Les flammes sont visibles à des kilomètres. L’exploitant et les pompiers sont alertés par la télésurveillance.

A leur arrivée, les 50 pompiers ne peuvent pénétrer dans le bâtiment en raison de l’ampleur de l’incendie et de l’atteinte de la structure métallique qui menace de s’effondrer. Des explosions surviennent dans le bâtiment, liées à la présence de bidons de produits chimiques, de bouteilles d’acétylène et de postes à souder. La D6 voisine est coupée le temps de l’intervention. Les pompiers protègent une maison voisine, près de laquelle est installée une cuve de gaz liquide. Son occupant est évacué.

Les secours rencontrent des problèmes d’alimentation en eau, le seul poteau incendie disponible ne permettant pas d’obtenir un débit suffisant. L’eau nécessaire est amenée par camion. L’incendie est maîtrisé après 3 h d’intervention. Les pompiers restent présents la nuit et le lendemain.

Le bâtiment est totalement détruit. Sa structure métallique menace de s’effondrer. Le site est mis en sécurité. Une surveillance permanente est mise en place en attendant la réparation du portail et la finalisation de l’enquête. Les 30 salariés du site sont répartis vers d’autres concessions du groupe.

Aucun équipement de confinement n’étant présent sur site, les eaux d’extinction se sont écoulées le long du parking vers la bande enherbée séparant le site de la route. L’exploitant devra traiter les problèmes de mise à disposition de moyens en eau (poteau ou bouche incendie à proximité des installations) et de mise en place de dispositifs de confinement des eaux d’extinction lors de la reconstruction d’un nouveau bâtiment.

Une enquête est effectuée pour déterminer les causes de l’incendie. Une origine criminelle n’est pas écartée. Le site était vide au moment des faits.