Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 22h30, un feu se déclare sur 1 000 m² dans un centre VHU. Apercevant de la fumée, un riverain alerte les pompiers. En parallèle, l’exploitant est prévenu par son poste de surveillance relié aux alarmes incendie et à la vidéosurveillance. Les 40 pompiers éteignent l’incendie vers 2 h. Le bon dégagement de l’allée centrale permet d’éviter une propagation trop importante des flammes. L’incendie concerne 35 véhicules hors d’usage, certains entièrement brûlés, d’autres plus légèrement. Les eaux d’extinction restent sur place mais le sol est non étanche. Une pollution du sol est possible car une partie des véhicules n’avait pas encore été dépolluée (présence de carburant, huiles, liquides de freinage et de refroidissement, fluides frigorigènes…). Les pneumatiques, peintures, mousses des sièges et plastiques peuvent également avoir entraîné une pollution. L’exploitant nettoie le terrain une fois que l’expertise d’assurance achevée.

L’accident serait d’origine accidentelle. En 2015, un autre incendie dans cette même entreprise avait détruit une quinzaine de véhicules (ARIA 47357). L’exploitant décide de débrancher systématiquement les batteries des véhicules dès leur entrée sur le site. Il fait de même pour les véhicules déjà entreposés.