Un vendredi, à 21h50, une alarme retentit dans une installation de stockage de déchets non dangereux. L’équipe d’astreinte de l’entreprise est alertée pour une hausse de température (45-50 °C) dans une zone de l’installation. Arrivée dans les 10 minutes, l’équipe constate la présence de flammes. La température est passée de 50 à 110 °C. Les pompiers déroulent 500 m de tuyaux de la réserve d’eau à la zone de l’incendie. Des flammes sont encore présentes le lendemain matin à 10 h. Une entreprise spécialisée étouffe les déchets en combustion à l’aide de terre récupérée à proximité. L’incendie concerne 5 000 t de déchets. Une surveillance est mise en place pendant tout le week-end.

Le dimanche, les responsables du site constatent la présence d’un trou soigneusement percé dans le grillage d’enceinte. Cette clôture a été réparée et contrôlée 15 jours plus tôt suite à la chute d’un arbre. Une plainte est déposée pour le bris de clôture. Les images de vidéosurveillance montrent une propagation rapide du sinistre (moins de 10 minutes entre l’alerte température et l’apparition des premières flammes). Selon l’exploitant, ces éléments suggèrent une origine malveillante. L’installation, qui devait initialement fermer mi-2016, avait récemment obtenu une autorisation préfectorale de poursuite d’exploitation. Les riverains sont majoritairement opposés à ce maintien en activité.