Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une fonderie, un feu se déclare vers 23h30 sur une cuve de traitement de surface contenant du cyanure de potassium, de la soude, du métasilicate de disodium et des sulfites. Le gardien est alerté par l’alarme intrusion du site qui a détecté les fumées. Il aperçoit les fumées et appelle les pompiers. Ils éteignent l’incendie vers 3 h du matin. Le site ne dispose pas de lanterneaux en toiture. Les ouvrants en façade, maintenus fermés en l’absence de personnel dans l’atelier, n’ont pas permis la dispersion des fumées et des gaz de combustion dégagés lors de l’incendie. Huit employés sont en chômage technique. Les effluents, 3 m³, se répandent dans la rétention en maçonnerie située sous les bains.

L’incendie proviendrait de l’échauffement de cannes de chauffage qui ont été mises en marche comme chaque dimanche pour permettre un démarrage de l’atelier dès la prise de poste. Le responsable des chaînes de traitement de surface, en charge de cette opération, n’a pas remarqué qu’un des bains avait été vidangé et que les cannes chauffantes étaient à nu. L’alarme niveau bas du bain n’est visible que dans l’atelier.