Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 9h45, une pollution aquatique est identifiée sur l’IXEURE. Elle provoque la mortalité d’une centaine de poissons de toutes espèces soit 5 kg de poissons. Les premiers constats des secours et des équipes spécialisées font penser à une pollution type acide/base. Un déversoir d’orage communal situé à proximité du point de rejet est mis hors de cause. Dans l’aciérie à proximité, aucune anomalie de process n’est mise en évidence, aucun rejet accidentel n’est détecté. La mesure en continu du pH et de la température du rejet suspect ne met rien en évidence non plus. Les rejets sont dirigés vers le bassin de confinement du site. L’exploitant organise des prélèvements et analyses dans la rivière, et dans son bassin de confinement. Rien d’anormal n’est à signaler. Le bassin de rétention étant rempli, les installations qui génèrent les plus gros rejets du site sont arrêtées.

Le lendemain, une surveillance est mise en place en amont et en aval du point de rejet. Les installations du site industriel sont redémarrées successivement (1 toutes les heures). Le circuit de refroidissement du four est lui aussi testé avant sa remise en service vers 18 h. Pour pouvoir reprendre les rejets, une capacité de confinement supplémentaire de 500 m³ est crée. L’exploitant vidange par bâché les effluents contenus dans cette rétention après contrôle.

L’exploitant n’a pas trouvé l’origine de cette pollution. Suite à l’évènement, il propose de pérenniser la capacité de stockage supplémentaire de 500 m³ pouvant être mise en œuvre en 48 h. Il étudie la possibilité d’amélioration de la surveillance en continue des rejets avec notamment la recherche de paramètres mesurables en ligne. Il étudie les possibilités de renforcement de la surveillance visuelle. Il installe un système de réglage de débit de vidange du bassin.