Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un dimanche vers 17h30, un feu se déclare sur 2 000 m³ de balles de papiers et cartons dans un bâtiment de 1 500 m² d’un centre de tri des déchets. Un important panache de fumée est visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Un voisin alerte les pompiers qui arrivent sur place peu avant le gérant de l’entreprise. Le service de l’électricité coupe l’alimentation du site. Les pompiers étouffent l’incendie à l’aide de lances à mousse. Une surveillance est mise en place pendant la nuit. Le lendemain matin, les pompiers, aidés des employés, évacuent et étalent les déchets à l’extérieur pour faciliter leur arrosage. L’intervention se termine vers 18 h.

Le bâtiment et le matériel d’exploitation sont fortement endommagés. Détérioré pendant l’intervention, le système de pesée des camions entrants et sortants n’est plus opérationnel. Le personnel est temporairement transféré vers une autre installation du groupe pour éviter le chômage technique.

Les eaux d’extinction n’ont pas été intégralement confinées sur le site. La rétention n’était pas dimensionnée pour recueillir l’ensemble du volume utilisé pendant les 24 heures d’intervention. Une partie de ces eaux d’extinction s’est écoulée dans le réseau communal des eaux pluviales, dont l’exutoire est la VESLE. Lors de sa visite sur place, l’inspection des installations classées demande la fermeture de la vanne guillotine située en aval du séparateur d’hydrocarbures du site et en amont du raccordement au réseau communal.