Dans la salle des machines d’une centrale thermique, une fuite d’ammoniac se produit vers 15h20. Des opérations de traitement de l’eau de la chaudière étaient en cours et 20 l s’écoulent par le trop plein d’un bac de préparation, jusqu’au niveau inférieur. Le technicien en charge de l’opération arrête la pompe d’alimentation du bac et donne l’alerte. La zone du déversement est évacuée. Les pompiers, accompagnés par l’exploitant, inspectent les installations. Ils mettent en place de l’absorbant. L’écoulement n’a pas rejoint les égouts. Les absorbants sont traités par une société spécialisée.

La configuration des lieux a conduit à l’événement. Pour cette opération de traitement, le technicien doit surveiller visuellement le niveau de remplissage du bac et arrêter la pompe d’alimentation en ammoniac à quelques mètres de là. Le jour du rejet, l’éclairage de la zone ne fonctionnait pas. De plus, la configuration du bac rendait son observation difficile. Enfin, la zone était encombrée et le technicien a chuté entre le bac et la pompe.

L’exploitant prend les mesures correctives suivantes :

• mise en place d’un coffret de commande de la pompe de transfert d’ammoniac sur la passerelle, à proximité des niveaux visibles du bac ;
• modification du niveau visible et de l’évacuation du trop-plein du bac ;
• sensibilisation du personnel sur la réflexion avant d’agir ;
• rédaction d’une consigne pour cette opération ;