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Le canal longe la LOIRE sur sa rive droite. Son lit est légèrement plus haut que le lit du fleuve. Ils sont tous 2 séparés par un mur en maçonnerie, dénommé “mur-digue”, constituant le barrage latéral gauche du canal. Son barrage latéral droit supporte un 1er chemin de halage. Celui-ci se trouve en contre-bas d’une digue supportant un second chemin de halage, dit supérieur.
Après une crue, un effondrement est constaté sur le perré d’un canal au niveau du talus en rive droite. La cavité, située au niveau de la surface d’eau, fait 80 cm de hauteur, 80 cm de profondeur et 6,60 m de longueur. Le parement est constitué de moellons polygonaux calcaires jointés. Il présente des lacunes atteignant 4 lits superposés (blocs de 15 à 20 cm de côté). Un bruit caractéristique permet de détecter que de l’eau s’infiltre via cette cavité. Des résurgences sont d’ailleurs observées dans la LOIRE, au droit de l’effondrement au pied du “mur-digue”. Une fissuration de 3 m de long est également observée sur le chemin de halage supérieur. Ces désordres constituent un risque à court terme pour la stabilité de l’ouvrage.
La circulation est interdite sur le mur de séparation entre le fleuve et le canal, ainsi que sur le chemin de halage inférieur. Le bief du canal concerné est vidangé. Des travaux de réparation du perré sont réalisés. Ils s’achèvent le 12 août 2016. Une surveillance renforcée est mise en place pendant et après la remise en eau du canal. Les interdictions de circulation sont levées dans les jours qui suivent.
Selon un rapport d’expertise, l’origine de l’effondrement peut être de 2 ordres :
- un phénomène d’érosion interne lié à des circulations d’eau du canal ou des canalisations enterrées environnantes ;
- l’effondrement de vides naturels présents dans ce type de milieu géologique (vides karstiques).
