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Une usine pétrochimique réalise une évaluation des impacts environnementaux de son unité de fabrication de PVC. Des analyses dans les eaux souterraines hors site révèlent des teneurs en Chlorure de Vinyl Monomère (CVM, toxique, matière première de fabrication) supérieures aux concentrations maximales admissibles de 7,2µg/l (jusqu’à 118  µg/l).

Le suivi en continue des eaux souterraines autour du site laisse supposer une fuite survenue 6 à 8 mois avant soit sur un bac enterré servant à la récupération des eaux de process chargées en CVM, soit sur le réseau d’égout, soit sous les dalles de l’unité PVC, soit sur un caniveau entre les colonnes de stripping et le sécheur.

Le risque est que la pollution atteigne des puits privés proches de l’usine d’ici 6 à 8 mois, avec des problèmes pour l’agriculture, les puits privés d’habitations non raccordées au réseau d’eau potable et les puits d’irrigation.

L’inspection des installations classées demande à l’exploitant de  :

• renforcer la surveillance sur le secteur nord du site, de suivre l’évolution du panache et de mettre en place une barrière hydraulique ;
• identifier et traiter l’origine de la fuite de CVM ;
• Informer la commune du périmètre à risques et des conséquences en terme de santé publique en vu d’un arrêté de restriction sur les usages de la nappe ;
• mettre en place des bouteilles ou citernes pour l’alimentation des habitations concernées par les restrictions et pour l’irrigation pour l’agriculture.