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Dans une usine d’enduction textile, vers 3 h, un employé constate un départ de feu dans le foyer d’une chaudière à tubes de fumées. Cette chaudière au gaz naturel, permet de porter le fluide caloporteur des fours à enduction à 240 °C.  Il arrête la chaudière, coupe l’alimentation en gaz, fait stopper la production et tente sans succès d’éteindre les flammes. Les pompiers éteignent l’incendie vers 4 h après avoir obstrué la cheminée d’évacuation des fumées en toiture et injecté du CO2 au niveau du foyer. Sous contrôle des pompiers, la température du circuit d’huile est abaissée de 240 °C à 80 °C. Puis la chaudière est isolée du réseau, le circuit purgé et l’évent fermé. L’intérieur de la chaudière est nettoyé. Le lendemain, un soudeur répare la fuite sur le réseau d’huile en posant des bouchons au départ et en sortie de tube. Puis le circuit est remis en huile pour vérifier l’étanchéité. La production reprend le surlendemain.

L’incident a généré 10 l de déchets liquides (eau de nettoyage de la chaudière) et des fumées de combustion de l’huile thermique.

L’apparition d’une fissure sur un des tubes de la chaudière est à l’origine de l’incendie en provoquant, à l’intérieur du foyer, un épanchement d’huile qui s’est enflammé. Cette anomalie a été détectée lors d’un arrêt par régulation lorsque la chaudière a voulu redémarrer (sécurité de détection de flamme). La chaudière s’est alors mise en sécurité.

Chaque année, les chaudières sont ouvertes et inspectées au mois d’août. Cette opération aura lieu comme d’habitude, soit une semaine après la réparation.