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Vers 4 h, un feu se déclare dans un centre VHU agréé. De la fumée noire est visible à plusieurs kilomètres autour de l’établissement. Les pompiers éteignent l’incendie vers 5h30 à l’aide de 5 lances dont 2 lances à mousse. A 6h30, ils vérifient l’absence d’impact sur le SOULTZBACH proche et le positionnement de la vanne de rétention en position fermée (le stockage des eaux d’extinction se fait sur voirie). Ils quittent les lieux à 9h30.

Le bâtiment de 600 m² abritant un chariot élévateur, un camion, un magasin de pièces d’occasion et un bureau est détruit. Seule la partie habitation située dans l’enceinte de l’entreprise est sauvée. Aucune aire de stockage extérieure n’a été atteinte.

Lors de l’inspection menée 48 h après le sinistre, il est constaté que l’eau, dont le niveau maximum avait atteint 10 cm, n’est plus présente sur les voiries. L’exploitant indique qu’elle s’est évaporée. Des résidus d’extinction (suies) sont présents au niveau des bordures non imperméabilisées à l’avant du bâtiment détruit. Aucun écoulement ne semble avoir atteint le champ voisin à l’arrière.

L’exploitant doit vérifier l’étanchéité de la vanne de confinement des eaux d’extinction d’incendie qui a été mise en œuvre lors de l’incendie, afin de confirmer que les eaux retenues se sont bien évaporées et n’ont pas fui progressivement dans le réseau communal d’évacuation des eaux pluviales après transit par les séparateurs d’hydrocarbures. Par précaution, l’exploitant doit procéder à la vidange, avant les prochaines pluies, des séparateurs d’hydrocarbures et des réseaux ayant pu contenir des eaux d’extinction. Par ailleurs, des prélèvements sont réalisés sur le réseau piézométrique du site pour analyse.