Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans la soirée, 2 rondiers inspectent le bâtiment de stockage de matières premières et produits finis d’une usine chimique lorsque leur appareil de mesure sonne. Il indique une concentration de 50 ppm de monoxyde de carbone (CO). Sur les lieux à 21h50, les pompiers en tenue respiratoire recherchent l’origine du CO.

Le directeur et le responsable sécurité du site activent le POI à 22h30.

Vers 23h15, les recherches permettent de détecter une concentration importante d’hydrogène (2 000 ppm) dans un local avec des batteries de chariots élévateurs en charge. Ce dégagement est normal lors du chargement de batteries. Cependant, le local étant fermé depuis 3 jours, le gaz s’est accumulé. Cette concentration d’hydrogène a provoqué des interférences sur les appareils de détection de CO.

Un des rondiers, ressentant des maux de tête et des nausées, est transporté à l’hôpital pour un contrôle. Le POI est levé à 23h18.

Les analyses montrent que la batterie en charge n’était pas défaillante. En effet, une batterie âgée, comme c’était le cas, dégage plus d’hydrogène qu’une batterie récente lors de son chargement, mais les quantités restent bien en dessous des limites. Le problème dans cet incident est qu’une faible quantité d’hydrogène fait réagir de façon disproportionnée les détecteurs CO. Cependant, une nouvelle batterie est commandée pour remplacer la batterie à l’origine de l’incident.

Le système de détection d’hydrogène (3 sondes) et de ventilation est vérifié et conforme. L’exploitant signale qu’un axe d’amélioration possible serait d’équiper l’établissement d’un détecteur d’hydrogène portable pour faire des évaluations précises de telles situations.