Une usine de méthanisation à l’arrêt est inondée lors d’un épisode de fortes pluies. Le niveau d’eau monte jusqu’à 50 cm sur le site. Le service de l’électricité coupe l’alimentation de l’usine.

Les équipements de la ligne d’admission du procédé, situés dans une fosse de 3 m de profondeur, sont totalement immergés. La zone de séchage des digestats est également touchée. De la marchandise présente en vue de son utilisation comme substrat de méthanisation (semences déclassées) est inondée, entraînant une dégradation de sa qualité ainsi que des nuisances olfactives.

Les eaux sont arrivées par le réseau d’évacuation des eaux pluviales, totalement saturé, faisant remonter les eaux du bassin de rétention, inondé par la crue du COSSON. Le site était à l’arrêt depuis plus d’un an en raison d’un incident technique. La production était censée redémarrer 15 jours plus tard. L’exploitant décale cette reprise d’activité de 2 mois. De nombreux équipements doivent être remis en état ou remplacés (moteurs de pompes, automates, composants électriques, transformateur d’alimentation…). Chaque mois de perte de production équivaut à une perte du chiffre d’affaire de 100 000 €. Le site n’étant pas situé sur une zone identifiée comme inondable, ce risque n’a pas été pris en compte lors du dimensionnement du site (implantation de nombreux équipements au niveau du sol ou dans une fosse). Dans la mesure du possible, compte tenu des contraintes opérationnelles, l’exploitant prévoit de rehausser les équipements sensibles.