Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors du redémarrage d’une raffinerie après une période d’activité ralentie, ses émissions de dioxyde de soufre (SO2) augmentent. Le rejet atteint 659 mg/Nm³ en valeur journalière et reste inférieur à la limite autorisée (1 000 mg/Nm³). Des odeurs sont perceptibles à l’extérieur du site. Les stations d’air relèvent une élévation de la concentration de SO2, inférieure aux seuils de référence. L’unité à l’origine du rejet est arrêtée.

Un bouchage est à l’origine du dysfonctionnement. Dans un contexte de grève nationale et de blocage des sites pétroliers, les approvisionnements de la raffinerie ont été perturbés. Ceci a provoqué le fonctionnement en marche dégradée des unités. Lors de la reprise de la production à pleine capacité, le débit de l’unité de soufre se trouve limité par une perte de charge inhabituelle. Un bouchage, dû à la marche dégradée des installations, est constaté. Des gaz soufrés sont envoyés à la torche, augmentant les émissions de SO2 du site. Les tentatives de débouchage en service étant infructueuses, l’exploitant arrête l’unité pour procéder à cette opération.