Une explosion se produit à la suite de la rupture d’un gazoduc vers 8h15 à proximité d’une maison. La canalisation, d’un diamètre de 762 mm, date de 1981. Elle est parallèle à d’autres pipelines. L’explosion provoque une importante boule de feu avec d’intenses effets thermiques. La fuite génère également beaucoup de bruits dans le voisinage, créant ainsi un climat anxiogène.

L’habitant de la maison, gravement brûlé, est transporté à l’hôpital. Les secours établissent un périmètre de sécurité. Ils évacuent une douzaine de maisons. La circulation est interrompue. La fuite est stoppée à 9h20 après fermeture des vannes de sectionnement et combustion complète du gaz contenu. Les pompiers éteignent l’incendie. La maison est détruite, un champ et des arbres sont brûlés.

Selon la presse, des traces de corrosion sont détectées au niveau de 2 soudures sur le gazoduc. L’une au niveau de l’endroit où le pipe s’est rompu, l’autre sur une section excavée après l’accident. Les bandes constituant le revêtement protecteur de l’ouvrage sembleraient également endommagées. Une hypothèse est émise indiquant que la bande protectrice du revêtement se serait détachée et aurait fait écrantage au courant de protection cathodique. La dernière inspection de l’ouvrage remonte à 2012 et n’avait rien relevé d’anormal, tout comme les tests de la protection cathodique.

A la suite de l’événement, l’exploitant diminue la pression d’exploitation de son ouvrage, ainsi que la quantité de gaz véhiculé. Il prévoit de contrôler plus de 400 km de tronçons constituant le gazoduc.