Vers 5h45, une canalisation d’eau (D 100 mm, en PVC) se rompt dans une usine de pièces de mécanique. L’eau se répand sur les 1 000 m² de l’atelier de coupe et sur une hauteur de 3 cm. Elle se mélange à l’huile présente dans les bacs de rétention de l’atelier. Une partie de cette eau pollue la COMBEAUTE suite à des problèmes d’étanchéité des fosses. Cette huile est miscible dans l’eau et toxique pour les organismes aquatiques. Une société spécialisée pompe le déversement sans relever de mortalité de poissons. La présence d’eau a généré des dégâts matériels sur des machines, matériels informatiques, archives, plancher et faux plafond. L’entreprise enregistre une perte de production du fait que son personnel est occupé à nettoyer le site.

La rupture de canalisation fait suite à une surpression en provenance du réseau d’eau de la commune.

Un contrôle des isolements électriques des machines est prévu avant leurs remises en route. Un inventaire des points de corrosion doit être réalisé. Les armoires électriques feront l’objet d’un contrôle thermographique. Un détecteur de pression doit être installé sur la canalisation d’arrivée d’eau potable, relié à une alarme et asservi à la fermeture de vannes. En attendant, le site prévoit de couper l’eau en dehors des horaires de fonctionnement.