Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 7h55 sur le calorifugeage d’un incinérateur dans une usine d’impression sur des emballages métalliques. Un mécanicien passant à proximité aperçoit les flammes. Il éteint l’incendie à l’aide de 7 extincteurs CO2. Les énergies sont coupées. Les pompiers dégarnissent le calorifugeage d’une conduite de l’installation afin de vérifier l’absence de points chauds résiduels. Ils quittent les lieux vers 10 h.

Le câble d’entraînement du volet de purge a été trop tendu pendant les travaux réalisés pendant le week-end prolongé qui a précédé l’évènement. Le défaut n’était pas visible lors des essais effectués en fin de travaux. La tension importante exercée par ce câble provoque, à chaque cycle de purge, une surintensité sur le moteur de l’arbre principal. Le fusible de protection finit par lâcher. Le volet de purge reste alors en position fermé ce qui ne permet plus l’évacuation de l’air chaud. Une élévation de température se produit en partie basse de l’incinérateur. Un morceau de bois, oublié dans le calorifuge lors de l’installation de l’incinérateur en 2004, s’échauffe puis s’enflamme.

Suite à cet évènement, l’exploitant ajoute des alarmes sur le contrôle de température des chambres avec un asservissement contrôlant l’arrêt du moteur et des ventilateurs du brûleur et l’ouverture des volets de purge. L’exploitant met en place un contrôle d’intensité sur le moteur de l’arbre principal avec une gestion par l’automate de l’incinérateur. Il étudie la possibilité d’évacuer l’air chaud dans les gaines inférieures en cas de panne moteur. Les électriciens du site sont formés à la conduite à tenir en cas de panne de l’incinérateur.