Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une cidrerie, un employé constate à son arrivée le lundi matin que le clarificateur de la station d’épuration s’est vidé par une brèche sur la géo membrane ; 3 731 m³ d’eaux usées se sont déversés dans la SCIE via une canalisation située sous la brèche. Une société spécialisée intervient 2 jours plus tard pour refaire l’étanchéité de la géomembrane. Les eaux rejetées présentent des paramètres compris dans les valeurs limites de rejet, hormis pour l’azote Kjeldahl (11,7 mg/l au lieu de 10 mg/l). Compte tenu du débit important de la SCIE à la suite des fortes précipitations, aucun impact n’est relevé.

Le bassin à l’origine de la fuite avait récemment été converti en clarificateur. La tuyauterie conduisant à la rivière traversait autrefois le cours d’eau pour rejoindre l’ancienne conserverie. La partie aérienne de la conduite avait été déposée mais pas la souterraine. De plus, l’exploitant n’avait pas connaissance que cette tuyauterie aboutissait sous la géomembrane du bassin. En effet, il ne dispose pas des plans des réseaux de l’usine. D’autre part, aucun contrôle récent de l’état des bassins n’avait été réalisé par un organisme extérieur.

Afin d’éviter ce type d’incident, l’exploitant :

  • obture la tuyauterie menant à la rivière ainsi que 3 autres similaires ;
  • réalise les plans des réseaux du site ;
  • étanchéifie un autre bassin avec une géomembrane ;
  • instaure une vérification annuelle visuelle de l’état des bassins.