Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Vers 16h30, dans une usine sidérurgique, une perte de confinement suivi d’une explosion sur l’une des 4 chaudières du site se produit. L’exploitant déclenche son plan d’opération interne (POI). Le personnel et les installations sont mis en sécurité. L’explosion provoque des dégâts matériels importants. Pendant 30 minutes, les gaz de cokerie sont détournés à la torche.

Cette perte de confinement est due à la mise à l’arrêt d’urgence de la chaudière à la suite d’une perte d’alimentation électrique du transformateur. Cette perte d’alimentation électrique génère également une introduction massive et soudaine d’eau de mer dans les condenseurs (refroidis à l’eau de mer). Cela entraîne un ajout massif de chlore et d’oxygène dans le circuit et accélère le phénomène de corrosion des tubes déjà affaiblis par une qualité d’eau dégradée.

La chaudière accidentée est à l’arrêt pour 14 mois. L’exploitant essaye de fiabiliser les 3 chaudières restantes avec un renforcement des contrôles de température et de pression. Il minimise le brûlage des goudrons pour éviter des températures de flammes trop importantes. De nouvelles avaries ont lieu sur ces chaudières quelques mois plus tard (ARIA 48395). Deux ans plus tard, l’exploitant estime sa perte de production liée à ces avaries à 700 kt. Le coût des installations provisoires (chaudières et compresseurs mobiles) est évalué à 30 M€ et le coût de réparation/reconstruction des chaudières à plus de 50 M€.