Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 3h15 lors d’une crue, les 3 clapets d’un barrage de navigation sur la MOSELLE sont placés en position haute. Le niveau de la retenue en amont du barrage s’élève jusqu’à 43 cm au-dessus de la cote haute d’exploitation de l’ouvrage. Le débit aval baisse significativement. À 3h30, le niveau atteint le seuil de déclenchement de l’automate de secours. Celui-ci amorce une baisse de la retenue et déclenche une alarme au technicien d’astreinte. Il arrive sur site à 4 h. Après vérification, il remet en service la régulation normale. La retenue retrouve sa cote d’exploitation à 7h30.

L’événement n’a pas entraîné de gêne aux usagers de la voie d’eau. Il n’a créé ni désordre, ni dégât à l’environnement ou aux riverains. Les eaux, en amont du barrage, ont été contenues en deçà des niveaux de crues historiques de la MOSELLE et à l’intérieur de l’endiguement en place.

L’exploitant identifie qu’une défaillance de la mesure de niveau de la retenue est à l’origine de l’événement. Il s’agit d’une sonde à poire, située dans un regard de la berge. Suite à une mesure basse erronée, l’automate de régulation a procédé à la remontée des clapets. Le dispositif de secours, dont les prises de mesures sont différentes, a permis de corriger la situation. De plus, l’exploitant constate que de fortes variations de la tension électrique du réseau n’ont pas été régulées par l’onduleur. Ceci pourrait avoir un lien avec la défaillance de la sonde.

L’exploitant remplace la sonde de niveau à poire et l’onduleur. Il ajoute une sonde de type radar dans le puits du niveau de la retenue afin de dédoubler les technologies de mesure.