Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une sucrerie, une fuite est découverte, vers 17h30 après un dépotage, sur une cuve de stockage d’acide sulfurique de 55 m³ âgée de 21 ans. La fuite provient d’une fissure située au-dessus du trou d’homme. L’acide s’écoule dans la rétention de 70 m³. Compte tenu de l’évolution de la fissure et des conditions climatiques attendues (pluies importantes), le risque de ruine de la cuve et d’émanations sont possibles. Le POI est déclenché à 18 h.

Deux sociétés spécialisées pompent l’acide contenu dans la rétention soit 2 m³ ainsi que dans la cuve en dessous de la fissure (39 m³). Cette dernière contient encore 10 à 12 m³ d’acide, nécessaires au fonctionnement de la distillerie qui consomme 2 m³ par jour. Aucun nouveau remplissage n’est effectué. L’expertise montre que le niveau d’acide est inférieur à celui de la fissure et qu’aucune fissuration supplémentaire n’est à craindre dans l’immédiat. La mise en place d’un conteneur de 10 à 20 m³ disposant d’une rétention prend le relais.

L’exploitant remplace la cuve fissurée. Les contrôles visuels effectués avant chaque dépotage sont renforcés et étendus à toutes les cuves de stockage de produits chimiques. Par ailleurs, lors de la visite de l’installation, l’inspection des installations classées constate que la cuve de rétention associée à l’aire de dépotage est pleine. De plus, l’aire de collecte des égouttures placée sous les nourrices de rempotage des produits chimiques n’est pas suffisamment dimensionnée pour collecter l’ensemble des égouttures. L’inspecteur demande à l’exploitant de vider la rétention et de réaliser les travaux nécessaires.