Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 15 h au niveau du transformateur électrique d’une usine fabriquant des pièces en matière plastique, alors que le site est à l’arrêt et fermé. Les gendarmes, voyant la fumée, alertent les pompiers. Un défaut électrique est reporté à la télésurveillance et transmis au directeur du site, mais l’alarme déclenchée par le détecteur de fumée n’est pas prise en compte. A leur arrivée, les pompiers restent du coup momentanément bloqués devant le portail d’accès. Le nuage de fumée est visible à plusieurs kilomètres. La circulation est interrompue. A bord de véhicules équipés de haut-parleurs, les gendarmes demandent à 500 habitants de rester confinés chez eux. L’alimentation électrique est coupée sur une partie de la commune. Le confinement des habitants est levé vers 16h30. Les pompiers éteignent l’incendie vers 17 h. L’un d’eux se blesse au mollet au cours de l’intervention.

Une partie de la toiture de l’usine, située au-dessus du transformateur, s’est effondrée. Les dégâts matériels restent limités grâce à la présence des murs REI 120 et à l’intervention des pompiers qui ont empêcher la propagation de l’incendie aux autres locaux accolés à l’usine. L’installation de groupes électrogènes permet le redémarrage de l’usine le 27/10.

L’exploitant transmet un rapport d’incident le 2/11, les causes précises du départ de feu ne sont pas encore identifiées, une expertise est en cours, les installations du local TGBT étant neuves. L’inspection des installations classées se rend sur place le 3/11. Elle met en évidence les points négatifs suivants :

  • la difficulté pour pénétrer sur le site rencontrée par les pompiers, retardant leur intervention ;
  • l’inefficacité du dispositif d’alerte de l’exploitant, ralentissant également son intervention sur site.