Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Silo de copeaux de bois constitué :

  • de plaques de types fibres de verres fixées sur l’armature métallique
  • d’un puits central afin d’extraire les copeaux

Point sur la technique d’intervention :

  • attaque à l’eau qui fragilise la structure
  • arrosage réalisé en partie supérieure du silo forme une croûte avec les copeaux, empêchant l’extinction des foyers internes
  • arrêt de l’arrosage provoque une remontée de température ainsi que de la teneur en CO.

Vers 16 h, des fumeroles s’échappent d’un silo de 650 m³ contenant 200 m³ de copeaux de bois servant à alimenter une chaudière biomasse. Deux départs de feux au niveau de la vis d’alimentation et du chenal d’alimentation sont éteints à l’aide des RIA (robinets d’incendie armés). La sécurité incendie se déclenche.

Les secours appelés par l’exploitant arrosent la partie supérieure du silo mais il est difficile d’atteindre le point de combustion situé au cœur du silo. Le lendemain le feu couve toujours. Un protocole est mis en place avec des séquences d’extinction alternées et des périodes de relèves de température et de monoxyde de carbone. Un périmètre de sécurité de 50 m est mis en place. Les eaux d’extinction retenues par les copeaux alourdissent et fragilisent la structure du silo. Le surlendemain, le feu semble éteint. Les opérations de dépotage commencent le 3ème jour.

Afin de prévenir le risque de fermentation, les copeaux vidangés sont stockés sur une surface étanche dans l’attente de leur réutilisation dans le cadre du process de l’entreprise. Les eaux d’extinction ont été en grande partie absorbées par les copeaux de bois.

L’accident ne fait aucun blessé. En l’absence d’alimentation en copeaux de bois, la chaudière biomasse est à l’arrêt causant l’arrêt des ateliers de production. Une cinquantaine de salariés se retrouvent ainsi au chômage technique le temps des réparations. Le coût du sinistre s’élève à 415 000 €, en intégrant les pertes d’exploitation.

D’après l’exploitant, l’origine du sinistre est un retour de flamme survenu entre le foyer de la chaudière et le système d’alimentation. L’entreprise redémarrait ses installations après 3 semaines de congés estivaux.

A la suite de l’événement, l’exploitant entreprend un audit de son système de protection incendie. L’inspection des installations classées lui demande également de réactualiser son étude de dangers en prenant en compte l’événement survenu sur son site, ainsi que le retour d’expérience d’accidents similaires.