Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un sécheur de fibres de blé est en phase de redémarrage dans une usine agroalimentaire. A 16h22, un employé ouvre une trappe à la base du cyclone. Une explosion se produit, 4 secondes après, à l’intérieur de l’équipement. L’employé, qui subit le souffle de l’explosion, est grièvement brûlé. Les équipiers de seconde intervention de l’entreprise lui portent secours. Ils arrosent l’installation avec 2 lances. Il n’y a pas d’incendie, mais beaucoup de fumée car les calorifuges se consument. Les pompiers arrivent sur site à 16h45. Ils refroidissent l’installation via des trappes en partie haute et basse de l’installation. Ils évacuent le blessé vers l’hôpital.

Les dégâts matériels sont importants : le sécheur, le cyclone et l’échangeur sont lourdement endommagés. Les évents et systèmes de découplage ayant fonctionné, les conséquences sont limitées aux éléments faisant partie du circuit. Les eaux d’extinction sont confinées sur le site.

L’exploitant sécurise la zone de l’explosion. Il procède au démontage des parties susceptibles de s’écrouler. Un second séchoir, de technologie identique, est arrêté jusqu’à détermination des causes de l’accident et définition des mesures préventives.

En première hypothèse, l’exploitant attribue l’origine de l’événement à une explosion de poussières. La procédure de redémarrage de ce séchoir de 5 m de hauteur et 30 m de longueur prévoit l’ouverture de la trappe. Cette opération vise à vérifier l’absence d’accumulation de produit avant la mise en route du sécheur. A ce moment, l’installation n’est pas alimentée en gaz : les brûleurs ne sont pas encore en service. L’exploitant réalise une analyse des causes de l’accident avec le constructeur et une équipe espagnole disposant d’un équipement identique.