Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Vers 10h15, dans une usine d’équipements automobiles en arrêt de maintenance, un prestataire intervenant sur un groupe froid provoque le déversement de 100 l de diéthylbenzène (produit inflammable, irritant et dangereux pour l’environnement). Les 400 employés sont évacués.

Conséquences

Le prestataire, brûlé au visage et aux avant-bras, est transporté à l’hôpital. Les secours récupèrent le produit avec de l’absorbant. Ce dernier s’est répandu au sol dans la salle des machines, principalement dans la rétention prévue à cet effet. Le sol de la soufflerie étant étanche, il n’y a pas eu de contamination du milieu. L’exploitant se charge des déchets générés. L’odeur du produit est néanmoins restée persistante sur une partie du bâtiment impacté.

Circonstances de l’accident

Alors qu’il contrôlait les fuites de réfrigérant avec un détecteur, le prestataire détecte une fuite près d’une vanne de fluide caloporteur qui contient du diéthylbenzène. Il démonte le chapeau de la vanne pour accéder à la garniture. Le circuit était en pression alors qu’il croyait l’avoir purgé (réseaux mal repérés). Il reçoit ainsi du produit sur le visage. Après une dizaine de minutes, la vanne est fermée par un membre de la soufflerie, en remettant le chapeau démonté.

Causes des blessures de l’opérateur et de l’événement

Le prestataire avait des équipements de protection en lien avec son intervention pour des fuites de réfrigérant. Toutefois, les lunettes n’étaient pas adaptées en cas de projection importante de produit chimique (liquide). Par ailleurs, le détecteur de fuite utilisé ne permettait pas de faire la différence entre une fuite de fluide frigorigène R507 et de diéthylbenzène.

Une fuite de R507 sur les installations réfrigérantes du site s’était déjà produite quelques mois plus tôt (ARIA 46269). Des défauts de surveillance/maintenance, l’absence de mode d’emploi de l’installateur ou des défauts de conception dans l’installation pouvaient être envisagés à l’époque comme des hypothèses explicatives du rejet.

Mesures prises par l’exploitant

  • remplacement du détecteur de fuite de R507 afin qu’il ne détecte pas le diéthylbenzène
  • identification de toutes les vannes de la salle des machines
  • évaluation des couleurs des canalisations (la couleur de la tuyauterie n’était pas adaptée au fluide transporté)
  • obligation de mettre des lunettes de sécurité avec étanchéité dans le cas d’une intervention sur des tuyauteries en salle des machines.