Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 20h45, dans une casse automobile, un feu se déclare dans un stockage de 20 t de résidus de broyage de mousses, tissus et plastiques (résidus de broyage automobile légers). L’alerte est donnée par des tiers. Les pompiers éteignent le feu. Les 30 m³ d’eaux d’extinction sont retenues dans le séparateur d’hydrocarbures. La majorité du stock se consume en générant une épaisse fumée visible de loin..

Le jour du sinistre, les fortes températures ont contribué au démarrage de l’incendie, les résidus de broyats légers ayant une propension à s’auto-échauffer. Les résidus de broyats sont évacués régulièrement au cours de la journée vers une installation de stockage. La quantité présente au moment de l’incendie correspondait à la production entre le départ du dernier camion et l’arrêt du broyeur. Les 20 t de résidus étaient stockées dans une alvéole située à proximité de la limite de propriété. Le site ne dispose pas de détection incendie (rondes ou détection automatique) en dehors de heures d’activité. A 20h15, la ronde du directeur du site n’avait rien révélé d’anormal.

L’inspection des installations classées demande à l’exploitant de mettre en place des mesures techniques et organisationnelles pour maîtriser le risque d’auto-échauffement des résidus de broyage. Dans l’attente de ces dispositions, l’exploitant ne doit plus stocker les résidus de broyage en dehors des heures de fonctionnement du site.