Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Dans une casse automobile exerçant également des activités de transit de déchets métalliques et plastiques, un feu se déclare, vers 19 h, sur un tas de 100 t de résidus de broyage automobile (RBA). Ces résidus sont principalement composés de mousses et de plastiques.

Un vigile donne l’alerte. Les flammes se propagent à un 2ème tas de 200 t de déchets. Un important panache de fumée noire se dégage.

Les secours établissent un périmètre de sécurité et interrompent la circulation sur la route départementale. Ils protègent une menuiserie voisine et arrosent les tas de déchets grâce à 2 lignes alimentées sur un étang. En parallèle du noyage, le fractionnement du stock est effectué grâce à des engins de l’exploitant.

Les fumées d’incendie se dirigent vers une zone inhabitée, ce qui permet d’éviter la fermeture du centre commercial voisin.

Le bassin de rétention du site étant sous-évalué (450 m³), les eaux d’extinction polluent un champ contigu appartenant à l’exploitant sur 14 000 m². Les eaux s’écoulent par ruissellement et infiltration vers 2 bassins limitrophes. L’exploitant, qui se montre peu collaboratif, rencontre des difficultés. Un arrêté préfectoral d’urgence est signé, permettant d’enjoindre l’exploitant à prendre ses responsabilités pour évacuer les eaux d’extinction avec des camions citernes.

Une zone de rétention complémentaire (400 m³) est mise en place suite à des réquisitions de terrains. Une partie des eaux d’extinction est transférée par pompage vers cette rétention. Un barrage flottant est installé de manière préventive sur l’YONNE. Aucune pollution n’est repérée ni au niveau du réseau d’eaux pluviales ni du barrage sur la rivière. Une société spécialisée récupère les eaux polluées pour les traiter.

L’intervention se termine après 3 jours. Une présence du personnel est assurée nuit et jour pendant le week-end suivant pour pouvoir traiter au plus vite toute reprise du feu.

Au plus fort du sinistre, une centaine de pompiers et 40 véhicules ont été mobilisés. Un pompier a été incommodé par les fumées.

Les quantités stockées sur site dépassaient les tonnages autorisés. En 2009, le site avait déjà été la cible d’un incendie, probablement d’origine malveillante (ARIA 36622).