Un feu se déclare vers 8 h dans un bac de 900 m³ d’un dépôt pétrolier situé à 30 km de Kiev. Les flammes se propagent à 4 autres réservoirs et des explosions se produisent. Un gigantesque panache de fumée noire et toxique est visible depuis la capitale. Les employés sont évacués. Plus de 300 pompiers interviennent et 1 500 militaires sont mobilisés. Les habitants sont évacués dans un rayon de 2 km. Les secours mettent plus d’une semaine à se rendre maître de l’incendie.

Le bilan humain est de 6 morts et d’une dizaine de blessés.

Le responsable des pompiers de la région dénonce la violation des normes de sécurité lors de la construction des installations pétrolières. Il pointe notamment la trop grande proximité des réservoirs les uns des autres. Ceci explique d’une part la rapide propagation du sinistre et, d’autre part, les grandes difficultés d’intervention rencontrées par les pompiers.

Le chef du conseil de sécurité nationale avance 2 hypothèses principales pour l’incendie : le non-respect des normes de sécurité ou du sabotage. Il écarte toutefois celle d’un attentat.

Enfin, le chef des services secrets affirme que des activités illégales de raffinage étaient en cours sur le site. Il est démis de ses fonctions 10 jours plus tard.