Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un joint de bride se rompt sur une canalisation aérienne (DN 200, P 13 bar) de fioul domestique (FOD) lors d’un transfert vers une centrale thermique. Quelques litres d’hydrocarbures fuient sur l’appontement et dans le port. Des barrages flottants sont déployés. Le fioul est récupéré avec de l’absorbant.

L’exploitant fait réaliser une étude sur la pressurisation thermique de l’ouvrage exposé à la chaleur. Plusieurs points sont ainsi mis en exergue dans la note de calcul :

  •  la pression du FOD s’élève en fonction de la compressibilité de ce dernier, de l’élasticité de la canalisation et de l’accroissement du volume interne de l’ouvrage sous l’effet de sa propre dilatation ;
  •  pour un scénario d’une élévation de température de 20 à 55 °C (période de fortes chaleurs ou canicule), la pression dans l’ouvrage pourrait atteindre 313 bar (calcul basé sur des coefficients de dilatation et de compressibilité constant sur la plage d’étude) ;
  •  cette pression n’est jamais atteinte car les joints de brides lâchent bien avant.Dans sa recherche bibliographique sur les caractéristiques physico-chimique du FOD, le bureau d’étude n’est pas parvenu à trouver des données précises sur le module de compressibilité du FOD en fonction de sa température et de sa pression.

Cet accident fait suite à un autre événement identique qui s’était produit le 15/07/2014 (ARIA 45492).