Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un glissement de surface est signalé par un riverain sur le haut du parement aval d’un barrage. Le glissement de terrain mesure 30 m de long et 15 m de large. Le rejet, à son extrémité amont, est de 80 cm et le bourrelet, à son extrémité aval, de 60 cm. Le lendemain, l’exploitant abaisse la côte du plan d’eau de 50 cm. Il installe une bâche afin de protéger la zone de la pluie. Le parement aval, la côte du plan d’eau et le débit de restitution sont suivis quotidiennement par temps de pluie.

En janvier 2015, l’exploitant réalise le drainage superficiel des matériaux ayant glissés. Des solutions de renforcement géotechnique sont étudiées.

En mars 2015, une évolution significative du glissement de terrain est observée. Le rejet atteint 2m40. La cote du plan d’eau est abaissée à 1 m au-dessous de la cote du pied d’arrachement. Un tel niveau de retenue, pour ce barrage à usage d’irrigation, risque de poser des problèmes locaux cet été.

Selon l’exploitant, la saturation des matériaux de surface, en lien avec les périodes pluvieuses hivernales, serait à l’origine de la dégradation.