Une fuite de gaz est détectée par un opérateur sur une installation de cracking d’un site pétrochimique. Par mesure de précaution, les sirènes d’alerte retentissent sur la plateforme. L’exploitant déclenche le POI pendant 1h30. Les produits gazeux en cours de fabrication sont envoyés à la torche. Un rideau d’eau est mis en place par les pompiers du site. La fuite est étanchée et l’alerte gaz levée. La mise en sécurité de l’installation entraîne le torchage d’un important volume de mélange éthylène – propylène en cours de fabrication. Le service incendie du site prévient les populations voisines.

Le rejet est mineur : 28 kg. Le gaz étant inflammable, l’installation est arrêtée et vidangée pour la réparation. La fuite a eu lieu au refoulement du compresseur de gaz craqués sur le tampon plein d’un clapet anti-retour. Le joint utilisé était non conforme. Il avait été mis en place en 2012 par une entreprise de maintenance à l’occasion d’un l’arrêt de l’installation pour épreuve. L’opération terminée, le sous-traitant a omis de le remplacer par un joint définitif.