Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite d’ammoniac se produit vers 15h30 sur des installations de réfrigération d’une usine de transformation de poissons. Les employés évacuent les lieux. Lors de leur intervention, les pompiers :

  • posent une lance queue de paon pour protéger l’entreprise voisine ;
  • maîtrisent la fuite en refermant une vanne du circuit de circulation d’ammoniac ;
  • arrosent la salle des machines pour neutraliser l’ammoniac présent ;
  • vérifient l’absence d’ammoniac résiduel dans l’ensemble de l’établissement.

Les installations de réfrigération sont remises en service à 19 h. Les activités de l’entreprise reprennent le lendemain matin. 3 employés sont transportés en centre hospitalier pour observation. L’un des 3 y reste plus de 24 h. Les pertes de production sont estimées à 13 000 €. Les coûts de nettoyage à 2 000 €.

Trois jours avant l’accident, le prestataire chargé de l’entretien des installations de réfrigération détecte une légère fuite d’ammoniac. Une réparation temporaire est réalisée. Une intervention est planifiée le jour de l’accident pour changer la tuyauterie fuyarde, le temps de se faire livrer les pièces nécessaires à l’opération. Le prestataire chargé de l’entretien met en sécurité la partie de l’installation à réparer (by-pass et vidange). Le tronçon à réparer est isolé du reste de l’installation par deux vannes. Une tierce société intervient pour le remplacer. L’intervention est plus complexe que prévue à cause de l’état de corrosion des tuyaux. Elle engendre la découpe non prévue d’un tronçon comprenant l’une des deux vannes d’isolement. La fuite a eu lieu car la société tierce a ouvert malencontreusement la deuxième vanne isolant le tronçon en travaux. Cette vanne était située juste derrière le tronçon en cours de remplacement.

L’exploitant modifie son installation de manière à limiter la présence d’ammoniac à la salle des machines. La quantité présente passe de 4,5 à 1,5 t.