Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors d’opérations de transfert dans un dépôt pétrolier, l’écran flottant d’un bac d’essence se bloque. Petit à petit, il est recouvert d’essence et sombre sous la surcharge.

A 17h15, alerté par des mesures de niveau anormalement basses, un opérateur constate l’enfoncement. De l’essence est passée sur l’écran et des vapeurs sont émises. L’exploitation du bac est stoppée. Le réservoir est vidangé le 01/07. Il est nettoyé et dégazé le 18/07. Les travaux de remise en service sont estimés à 50 000 euros.

Lors d’une visite antérieure du bac, l’exploitant avait constaté la proximité entre une pige verticale et une échelle à barreau fixée à la paroi interne du bac. Selon l’exploitant, un faible écartement (1,5 m) entre ces 2 équipements peut être à l’origine du blocage de l’écran. Il met aussi en cause la conception de la glissière d’étanchéité de la pige. Cette dernière ne permettait pas d’assurer une bonne étanchéité. Elle est susceptible d’avoir bloqué le mouvement de l’écran flottant.

Des opérations de transfert gravitaire, liées à la remise en service d’un bac voisin, ont été réalisées peu de temps avant l’accident. Les conditions de ce transfert étaient particulières : débit plus lent que la normale et niveau faible dans le bac. D’après l’exploitant, elles ont contribué à déclencher le blocage du toit. Il suspecte notamment un degré de liberté des équipements plus faible en fond de bac.