Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 12h30, un feu se déclare en partie basse d’un séchoir de 63 t contenant 15 t de soja dans une coopérative agricole. Les flammes se propagent à un séchoir voisin contenant 250 t de maïs. Les opérateurs observent l’émission d’une fumée mêlée aux vapeurs d’extraction du séchoir avant tout déclenchement de sondes thermiques. Ils mettent les 4 séchoirs du site à l’arrêt et coupent l’alimentation en gaz. Un périmètre de sécurité est établi. La route principale permettant l’accès à la zone industrielle et à la déchetterie communale est coupée. La déchetterie est fermée.

Les secours refroidissent le séchoir à l’aide de 5 lances à eau. Ils ouvrent ensuite la partie supérieure du séchoir pour parfaire l’extinction en injectant de la mousse. Ils vidangent ensuite le séchoir et éteignent les foyers résiduels. L’intervention s’achève le lendemain vers 13 h.

Au cours de l’intervention, un pompier est légèrement intoxiqué par du monoxyde de carbone. Les eaux d’extinction ne sont pas confinées sur le site. Elles se jettent dans le canal du CENTRE. Aucune mortalité aquatique n’est observée. Le séchoir est endommagé. La coopérative refuse les jours suivants les chargements de céréales jugés trop humides.

L’humidité du soja (30 à 40 %) favorise la récolte d’impuretés avec le grain. Ces impuretés agglomèrent le grain et favorisent sa fermentation. Ce phénomène, à l’origine du sinistre, provoque un auto-échauffement puis une inflammation du grain.