Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare sur un stock de 1 000 t (5 000 m³) de palettes de bois dans un centre de transit, regroupement et compostage de déchets de bois et déchets verts. Des employés donnent l’alerte, à 6 h, à leur arrivée sur site. Une soixantaine de pompiers intervient pour éviter la propagation de l’incendie, notamment à un stockage de déchets verts situé à proximité. Ils établissent un important dispositif et arrosent le stock en feu en puisant dans les 3 bassins de l’établissement ainsi que dans un étang voisin. Les employés rencontrent des difficultés à faire la part du feu à l’aide des engins mécaniques disponibles sur site en raison des fumées abondantes. Pendant ces opérations, l’un des employés chute et se blesse.

Le sinistre émet des flammes et des fumées importantes, visibles de loin. En raison de la direction défavorable du vent, la présence des fumées est surveillée pendant toute la durée de l’événement au niveau de l’autoroute et de la ligne ferroviaire jouxtant le site. Par précaution, une limitation de la vitesse de circulation des trains est imposée.

Les pompiers maîtrisent l’incendie vers minuit et terminent l’extinction le lendemain dans la matinée. La circulation des trains reprend à vitesse normale quelques heures après.

L’exploitant estime le préjudice à 500 000 €.

Sur place, l’inspection des installations classées demande à l’exploitant de pomper les eaux d’extinction incendie et d’analyser les eaux et les sols. Une étude de dangers est remise un mois après le sinistre.

Le feu aurait démarré près d’un des broyeurs de palettes de bois avant de se propager au stock de palettes voisin.

La piste d’une origine criminelle est privilégiée. Le site, très isolé, connaît en effet des problèmes de surveillance. Un vol de matériel a eu lieu quelques semaines auparavant.