Vers 9 h, un promeneur signale une fuite dans le voisinage d’un ancien pipeline de fioul lourd (DN 200, année de construction : 1968). Cet ouvrage reliait une raffinerie à une centrale électrique. Long de 4 km et enterré à une profondeur de 1,5 m, il est inutilisé depuis 1980. La canalisation ne possède pas de protection cathodique. Elle est également inertée à l’eau depuis 1986. Un nettoyage était réalisé à l’aide d’un racleur à mousse au moment du rejet.

L’entreprise menant les travaux observe une baisse de pression en fin d’opération. Des cailloux sont par ailleurs collectés devant la boule de nettoyage lors de sa sortie. L’eau vidangée est analysée pour déterminer sa concentration en fioul.

L’examen du tronçon fuyard met en évidence 2 trous de quelques cm et une déchirure de la gaine de protection calorifugée. Les 10 m³ de terres excavées sont analysées puis traitées dans une filière spécialisée. La surface polluée est estimée par l’exploitant à quelques m².