Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Vers 21h30, le chargé d’exploitation d’un barrage hydroélectrique sur l’ARC reçoit plusieurs alarmes signalant une perte de charge aux grilles de l’usine d’Orelle, l’arrêt de celle-ci et la montée rapide de la cote du plan d’eau. Il est également informé de l’arrivée d’une coulée de boue depuis Modane.

Un technicien d’astreinte se rend au barrage et constate que la cote de la retenue est très haute. Le barrage déverse par les 2 clapets de surface ainsi que par la vanne de fond en rive gauche. La cote de retenue dépasse la cote de retenue maximale prévue pour l’ouvrage. Le niveau d’eau redescend sous la cote de retenue normale à 21h53.

Ce dépassement est dû à une montée très rapide du débit de l’ARC, de 30 à 180 m³/s en 45 minutes. L’exploitant attribue ce phénomène à la formation puis la rupture d’un barrage naturel dans le lit de la rivière à la suite d’une crue torrentielle sur un affluent.

Lors de l’analyse de l’événement, l’exploitant identifie des défaillances relatives aux alarmes de niveaux très haut de la retenue. Bien que la cote ait dépassé les 2 niveaux d’alarmes, celles-ci ne se sont pas activées. Un des puits de mesure est retrouvé colmaté par des apports de bois et de sédiments. Dans le second puits, 2 mesures de niveaux sont décalées. L’exploitant modifie sa procédure d’essai : il procèdera au test des niveau très haut par augmentation progressive de l’eau dans les puits de mesure.

Afin de prévenir les phénomènes de “laves torrentielles”, l’exploitant participe à un groupe de travail multi-acteurs visant à élaborer une convention sur l’alerte et l’entretient des cours d’eau.