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Lors de l’examen de données de fonctionnement d’un barrage hydroélectrique, l’exploitant détecte des anomalies : arrêt usine depuis la veille, baisse de la cote amont du barrage et baisse de la pression dans la conduite forcée. Sur site, il constate la rupture de la conduite forcée sur sa partie amont suite à la chute d’un arbre. La tuyauterie est rompue sur un tronçon de 4 m. Il constate également la vidange de la retenue. L’eau s’écoule vers la rivière proche sans générer de risque pour les tiers ni d’atteinte au milieu environnant. L’exploitant ferme la vanne de tête de la conduite et ouvre la vanne de vidange du barrage.

L’analyse de l’exploitant lui permet d’identifier des défaillances organisationnelles. La retenue s’est vidangée car la rupture de la tuyauterie a été détectée tardivement. Une alarme sur le niveau très bas de la retenue est programmée pour commander la fermeture de la vanne de tête de la conduite. Or le jour de l’événement, cette alarme était inhibée dans l’attente de traitement de défauts intempestifs. De plus, l’exploitant détecte que le système de commande hydraulique de la vanne était inopérant, à cause d’une fuite d’huile.

L’exploitant effectue les réparations nécessaires sur la conduite. Il remet l’alarme niveau très bas en service. Il prévoit également un élagage préventif ciblé pour l’automne 2015.