Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare, vers 1 h, dans la partie usine de 600 m² d’un bâtiment industriel occupé par une usine de peinture et un magasin de vente de peinture. Un mur coupe-feu empêche la propagation au magasin. Le sinistre émet un important rayonnement thermique. Les produits, stockés à l’extérieur, fuient de leurs contenants mais sont recueillis dans le sol formant rétention. Les pompiers sont confrontés à des difficultés d’alimentation en eau. L’électricité est coupée sur le site. Le feu est éteint à 7h30 avec 7 lances à eau.

La partie usine est détruite, 12 employés sont en chômage technique. La toiture effondrée contient de l’amiante. La municipalité établit un périmètre de sécurité autour de l’usine. Les eaux d’extinctions entraînent des dégâts sur le magasin, mais son activité n’est pas menacée.

L’inspection des installations classées se rend sur place. Une citerne routière de 20 m³, utilisée comme stockage fixe de white-spirit, s’est déversée en totalité dans le bâtiment en feu en raison de la détérioration de sa vanne de sectionnement par les flux thermiques. Aucune pollution ou mortalité aquatique n’est constatée dans le BON DE LOGE. Une société privée pompent 24 m³ d’eaux d’extinction, recueillies dans un fossé creusé lors de l’intervention des pompiers, puis les envoient dans un centre d’élimination agrée.

La gendarmerie effectue une enquête. La piste d’un défaut électrique est envisagée.