Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite est détectée vers 20h45 sur un gazoduc de propylène (DN 100) enterré en centre ville et utilisé pour l’industrie pétrochimique. Ne connaissant pas la nature du gaz, les pompiers arrosent la canalisation avec de l’eau, ce qui dissémine le gaz. Vers minuit, plusieurs explosions se produisent sur une surface de 3 km² provoquant des incendies et l’éventrement de la chaussée au-dessus du gazoduc. Des flammes de la hauteur d’un immeuble de 20 étages sont visibles. Plus de 1 400 secouristes interviennent et évacuent 1 100 habitants. L’alimentation en gaz naturel est coupée chez 23 000 clients, de même que les alimentations en eau et électricité. Les secours éteignent les incendies le lendemain matin.

Le bilan est de 30 morts dont 4 pompiers et de 309 blessés dont 22 pompiers. La chaussée est éventrée sur plusieurs kilomètres.

La presse met en cause le gazoduc installé dans les années 90, et en particulier l’absence de maintenance et d’information disponible sur cette canalisation. Le manque de formation des secours sur ce type de fuite est également souligné.