Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite de gaz naturel est détectée vers 9 h au niveau d’un collecteur sur le réseau d’un site de stockage souterrain de gaz naturel en aquifère. Un opérateur d’astreinte confirme la fuite par mesure manuelle. A 11 h, le collecteur est sécurisé et mis hors pression. La ligne et la tour de déshydratation raccordée à celle-ci sont indisponibles.

Une société privée met à jour la conduite susceptible de fuir, au niveau d’un piquage de la purge point bas. Les opérations de blindage, sécurisation de la fouille et désenrobage du piquage se terminent le 21/07. Après des essais de mise en pression d’air du tronçon, les opérateurs constatent que la fuite se situe plus loin sur la canalisation de purge en DN 50, dans une zone non terrassée. Une extension de la fouille est alors réalisée jusqu’au 28/07. La fuite est cette fois localisée, à 2 m du piquage, avec un percement de 2,5 mm sur la génératrice inférieure.

Les mesures réalisées sur l’ensemble de la canalisation de purge indiquent que l’épaisseur minimale mesurée, sauf à proximité immédiate du percement, est supérieure à l’épaisseur de calcul. D’autre part, des mesures d’altimétrie indiquent que la pente de la canalisation de purge ne respecte pas la pente attendue.

L’exploitant prévoit de réparer provisoirement fin septembre la canalisation avec mise en place d’un fond bombé au plus près du piquage du point bas de la canalisation puis de réparer définitivement la conduite durant l’été 2015. Un événement similaire était déjà survenu en 2012 (ARIA 42398).