Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un départ de feu est signalé vers 8 h dans le bâtiment abritant la chaufferie d’une usine chimique dans la fabrication d’additif. Constatant une fuite enflammée sur l’une des 3 pompes de transfert de fluide caloporteur, un employé déclenche l’arrêt d’urgence coupant les utilités dans la chaufferie (gaz, électricité, air comprimé et fluide caloporteur) puis donne l’alerte. Les équipiers de première intervention attaquent les flammes avec 2 lances à eau et 1 à mousse. Les pompiers publics, arrivés vers 8h15, prennent le relais. Ils arrêtent le feu et la fuite vers 8h45 tout en arrosant les parois externes de la chaufferie. Ils restent sur place jusqu’à 12 h pour s’assurer qu’aucune reprise de feu ne survient. Les déchets liquides (125 m³ d’eau d’extinction, 1 m³ d’émulseur et 100 l de fluide caloporteur) retenus dans la rétention du bâtiment sont dirigés vers un bassin de rétention du site via le réseau des eaux usées, puis traités en filière dédiée. Les dommages matériels sont limités à une pompe à remplacer. Quatre des 6 groupes de distillation de l’usine ne sont plus alimentés du fait de la défaillance de la pompe, ce qui provoque l’arrêt de la distillation et de 90 % du volume de production du site, mais aucun chômage technique n’est envisagé.

La défaillance d’un joint d’étanchéité de la pompe est à l’origine du sinistre. Les 2 autres pompes de transfert sont équipées du même joint. L’administration demande à l’exploitant de faire contrôler la conformité des structures (toiture, charpente, murs) de la chaufferie, de ses rétentions internes ainsi que celle des installations électriques, des canalisations de fluides, des équipements sous pression et des systèmes de sécurité incendie.