Un feu se déclare vers 11h30 sur les installations des anciens laveurs/condenseurs de gaz d’une cokerie en cours de démantèlement. Les flammes concernent des tuyauteries contenant des résidus d’hydrocarbures (goudron et naphtalène). Elles se propagent à un condenseur (50 m de hauteur et 3 m de diamètre). D’importantes fumées noires sont observées pendant 2 h. Les pompiers, arrivés à 11h42, arrosent pour refroidir et éviter la propagation du sinistre. L’emploi de mousse permet d’éteindre rapidement les flammes. L’inspection des installations classées, alertée à 12h10 par téléphone, se rend sur place dans l’après-midi.

Lors de cette inspection, le directeur signale que, dans le cadre de travaux préparatoires sur des conduites, il y a eu découpe au niveau d’une bride, alors que ce n’était a priori pas prévu dans le programme. La société de travaux n’aurait pas eu d’autorisation de travaux ni de permis feu (ils auraient utilisé un chalumeau alors que dans ces conditions seule la scie sabre est autorisée). La police effectue une enquête pour déterminer l’origine exacte du sinistre.

Les eaux d’extinction se sont dirigées dans un premier temps vers la station de traitement final (STF) exploitée par l’usine chimique voisine, puis elles sont détournées vers la lagune. Après contrôle, aucun dépassement en sortie STF pouvant être attribué à l’accident de la cokerie et à ses eaux d’extinction n’est à déplorer.