Pollution
Humain
Environnement
Economique

Le transit de l’eau par la vanne de fond d’un barrage d’approvisionnement en eau potable s’interrompt brutalement dans la nuit. Des plongeurs constatent que la vanne de garde (vanne chenille) est tombée devant le conduit de fond et le bloque. Sa brimbale est sectionnée au niveau d’un raccord, entraînant la chute de la vanne de garde. La vanne de fond est impossible à manœuvrer : la capacité de vidange est diminuée et limitée au second conduit de fond. L’exploitant demande à l’entreprise ayant réalisé des travaux de vantellerie en 2011 d’intervenir. Si ce n’est pas possible, il retirera la vanne de garde pour libérer le conduit de fond. L’événement survient après une période de crue, suivie d’une chasse de fond pendant 1 h. Une période de pluie est survenue ensuite, l’exploitant a décidé d’ouvrir la vanne de fond pour réguler le niveau du plan d’eau sans utiliser les évacuateurs de crue qui auraient perturbé l’installation d’une micro-centrale hydroélectrique au pied du barrage.

Quatre hypothèses sont envisagées pour expliquer le sectionnement de la brimbale :

  • création d’un vortex dans la tour de prise d’eau du barrage
  • la nouvelle forme de la brimballe présente de fortes prises aux écoulements (structure en IPN), contrairement à l’ancienne de forme cylindrique
  • une faiblesse dans la structure de la brimballe: assemblage rigide sur 48 m de long, existence de point faible sur l’assemblage (tôle), absence de rondelles Krubler permettant de limiter le desserrage de la structure quand elle est soumise à des vibrations
  • la fixation des supports de la brimbale est trop faible (arrachement /sectionnement des ancrages constatés) .