Pollution
Humain
Environnement
Economique

Suite à une détonation, un incendie est détecté vers 19 h dans un refroidisseur de granulés de bois d’une scierie. Les flammes se propagent au circuit d’aspiration et au cyclone. Le personnel puis les pompiers interviennent. Le feu est éteint. Les eaux d’extinction (moins de 30 m³) sont recueillies dans le bassin de 5 700 m³ de la zone industrielle. Cependant, la vanne de sectionnement du bassin n’est pas actionnée par l’exploitant. En raison du faible volume d’eau par rapport à la capacité du bassin, il est probable que les eaux d’extinction aient subi une décantation avant leur rejet dans le milieu naturel.

Des particules de bois chauffées par friction dans les presses constituent probablement le point chaud à l’origine de l’incendie. L’apport important d’air, conjugué à la mise en suspension de poussières, a provoqué l’explosion et l’incendie.

Le refroidisseur accidenté, à la différence des autres présents sur le site, ne dispose pas d’un système de détection et d’extinction. L’exploitant décide d’installer un tel dispositif. Des évents anti-déflagration sont également posés sur le cyclone en sortie de ligne. Le plan d’amélioration des moyens d’intervention en cas d’incendie (achat de matériel, installation de poteaux incendie), débuté fin 2013, est poursuivi. L’exploitant forme 20 à 30 équipiers de seconde intervention à l’utilisation du nouveau matériel. Une procédure prévoyant la fermeture de la vanne de rejet du bassin de confinement est également rédigée.

En outre, l’exploitant met à jour les plans du site et met en œuvre une surveillance semestrielle de la qualité des eaux souterraines.