Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 23 h, un feu se déclare dans une charcuterie industrielle de 2 500 m². Les pompiers, alertés par des voisins, maîtrisent l’incendie vers 2h30 avec 8 lances dont 3 sur échelle puis éteignent les foyers résiduels difficiles d’accès jusqu’à 16h30. Le site est mis en sécurité. Un gardiennage est mis en place dès le lendemain.

L’usine est détruite ainsi que les installations de réfrigération dont la totalité des fluides frigorigènes (430 kg) est relâchée à l’atmosphère. Les 33 employés sont en chômage technique. Deux mois plus tard, 16 d’entre eux le sont encore. Les eaux d’extinction, susceptibles de provoquer une pollution, n’ont pas été retenues sur le site. Le coût des dommages matériels est évalué à 8 M€ et les pertes d’exploitation à 3 M€.

D’après les experts en assurance, le moteur d’une tourelle d’extraction située sur le toit aurait pris feu à la suite d’un incident électrique. L’incendie se serait propagé dans le plénum (entre le toit et le plafond) expliquant qu’il n’a pas été détecté ni par les alarmes intrusion, ni par les alarmes froids des ateliers. Ce scénario n’avait pas été envisagé dans l’étude de risques de l’entreprise.

Selon la presse, une solution de relogement pourrait être envisagée rapidement à proximité du site, permettant à l’entreprise de redémarrer. L’exploitant envisage à terme de reconstruire le site avec des moyens de prévention et de protection conformes aux normes en vigueur.