A 17h30 dans une entreprise de fabrication d’huiles et de graisses raffinées, une odeur d’ammoniac est détectée autour de la tour aéroréfrigérante (à une distance de 2 m). Au fil du temps, l’ammoniac commence à s’accumuler et son odeur est perceptible sur une distance plus importante. A 19h15, l’unité des risques technologiques des pompiers arrive. Les services de l’électricité et du gaz coupent les alimentations en énergie. La rue donnant accès au site est coupée par la police nationale. Un périmètre de sécurité de 100 m est mis en place autour des installations. Le prestataire entretenant l’installation vidange et nettoie le circuit de réfrigération dans la TAR. A 1h15, les secours quittent l’usine. Aucune conséquence humaine n’est relevée. Une fuite s’est produite sur le serpentin assurant la circulation de l’ammoniac dans la tour de refroidissement au niveau d’une soudure. Elle serait liée à l’usure. La quantité de produit rejeté est estimée à 45 kg. L’exploitant met en place une vérification périodique annuelle des tubes par un contrôle de l’épaisseur et fait réaliser la requalification périodique de l’équipement conformément aux dispositions de l’arrêté du 15 mars 2000 modifié.