Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une des éoliennes d’un parc s’arrête automatiquement à 3h09 à la suite d’un défaut “vibration”. Sur place à 9h30, les techniciens de maintenance (assurée par le fabricant des éoliennes) retrouvent une pale de 20 m au pied du mât. Les 2 autres pales sont toujours en place. Un périmètre de sécurité de 100 m est établi autour de l’éolienne. Une société de gardiennage surveille ce périmètre pour éviter l’intrusion de tiers. L’ensemble des machines du parc est mis à l’arrêt pour inspection puis redémarré, à l’exception de l’éolienne endommagée dont la pale doit être remplacée. L’exploitant déclare le sinistre auprès de ses assureurs dans l’après-midi. Le morceau de pale détaché est évacué du site en vue d’une expertise. Lors de l’accident le vent soufflait entre 18 m/s et 22 m/s.

L’expertise identifie la cause directe de la chute de la pale : des fissures sont détectées sur la pièce en aluminium appelée “alu ring”, située à la base de la pale. Cette pièce sert de jonction entre la pale en fibre de verre et le moyeu métallique. Toutes les éoliennes du parc, sauf une, sont équipées de cette pièce. Avant remise en service du parc (qui avait été mis à l’arrêt suite à l’incident), des contrôles ultrasonores sont réalisées sur l’ensemble des pièces “alu ring”. Deux pales sont maintenues à l’arrêt suite à la découverte d’une fissuration avancée de cette pièce.

L’exploitant remplace, courant 2014, les pales des éoliennes à l’arrêt par des pièces faisant l’objet d’un nouveau design. Les autres font l’objet d’un contrôle périodique afin de suivre l’évolution des fissures et de pouvoir programmer, le cas échéant, le remplacement ou la réparation des pales défectueuses.