Pollution
Humain
Environnement
Economique

Le dernier wagon d’un train de céréales déraille à 14h30. Quelques minutes plus tard, un convoi de 100 wagons de pétrole brut roulant en sens inverse sur une voie entre attenante le percute. 20 wagons-citernes se couchent et 1 500 m³ de pétrole brut se déversent. Des explosions se produisent et un important panache de fumée noire se dégage. Les secours évacuent les 2 400 habitants de Casselton située à moins de 2 km et menacée par les fumées. Ils laissent brûler les wagons puis épandent du sable pour contenir l’écoulement de pétrole. Les habitants regagnent leur logement le lendemain. Les dommages sont estimés à 4,5 millions d’euros. Le pétrole brut n’aurait pas atteint les cours d’eau ni les sources d’eau potable mais les autorités craignent que le dégel du printemps n’engendre des infiltrations de polluant. Les deux trains roulaient à des vitesses autorisées avant l’accident. Le pétrole brut léger impliqué dans l’accident, provenant du champ de Bakken, est le même que celui à l’origine de l’accident de Lac-Mégantic au Canada (ARIA 44026).