Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un incendie ravage 2 usines mitoyennes vers 1h30. L’une produit des bouées pour bateaux et l’autre des tapis pour véhicules automobiles. Il est 1h10 lorsque 2 employés de l’usine produisant des tapis de voitures sont alertés par une forte odeur de fumée. En contournant le bâtiment, ils voient l’atelier de production de l’entreprise voisine en flammes. Ils évacuent l’usine et alertent les secours. Alimenté par des produits hautement inflammables (polyuréthane, PVC, polyéthylène réticulé, acétate d’éthyle et autres solvants), l’incendie se propage rapidement, les flammes atteignant 10 m de hauteur. Plusieurs explosions sont entendues et une importante fumée est émise. Les pompiers déploient un important dispositif afin de protéger les stockages de bouées et de polyuréthane ainsi que les engins de chantier. L’effondrement des toitures et des structures métalliques rend l’attaque du foyer difficile. Le brouillard qui se développe à la levée du jour empêche la dispersion des fumées qui sont rabattues vers le sol. La commune belge de Wervik confine les écoles, les maisons de repos et les établissements de santé. Les pompiers éteignent le feu en fin d’après-midi après 18 h de lutte, l’un d’entre eux est légèrement blessé. Les 2 usines sont détruites ; une surveillance est maintenue car le stockage de PVC et de tapis, situé sous les parties effondrées du bâtiment, continue de se consumer, générant de la fumée durant 1 semaine. Le stockage de polyuréthane (300 m³), le stock de matières premières sous chapiteau (mousses de polyéthylène réticulées sous forme de bobines), 2 engins de chantier et 2 bouées valant 80 Keuros , ont été épargnés ; 65 employés sont en chômage technique. Les eaux d’extinction se sont déversées dans les champs voisins puis probablement dans la LYS. Un gardiennage est mis en place pour empêcher l’accès aux 2 sites. L’inspection des installations classées propose un arrêté de mesures d’urgences pour chaque société.